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29/Mar/2024

Les visites à la maternité

Voici mes conseils pour les premiers jours à la maternité. Comme toujours ce sont des conseils et je le répéterais toujours : Ecoutez-vous. Si vous ressentez un grand besoin d’être entourée de beaucoup de monde, faites le. Si c’est votre premier petit bout voici quelques conseils utiles.

Pour comprendre voici comment vont présumement se passer les premiers jours, lorsque vous êtes à la maternité.

– 1 er jour : C’est l’accouchement. Pour peu qu’il est été long comme souvent pour un premier vous serez fatigué. Votre bébé va normalement dormir la première nuit et vous aussi. Vous allez être fatigués, surtout maman.

– 2 èm jour : C’est en général ce jour là où vous découvrez la vie avec votre bébé, ce nouveau colocataire qui s’éveille un peu plus et commence à demander votre attention. Vous allez apprendre avec les puéricultrices à faire sa toilette, le changer … Cela demande de l’attention. Contrairement à la maison, à la maternité vous êtes pris en charge : le repas est fait, vous pouvez oublier un instant que le quotidien va vite reprendre le dessus.
C’est le jour des nombreuses visites.
Mon conseil : limitez-les. Vous aurez tous le temps de le ou la présenter au retour à la maison, les amis comprendrons.
Donc on limite à papi et mamie parce que quand même vous venez de leur donner un ou une petite fille.
Si vous avez du mal à dire non vous pouvez demander gentillement au personnel de filtrer 🙂

– 3ème jour : C’est le jour de la montée de lait. Comme quelque chose qui s’active dans la tête de bébé et dans votre corps. Si vous avez l’intention d’allaiter vous pourrez prendre le temps si vous n’êtes pas dérangée toutes les heures. Vous pourrez essayer, vous sentir plus à l’aise et mettre toutes les chances de votre côté.
Ça évite également de contrer les conseils de la maternité.
Ensuite lorsque la chute hormonale (qui peut coïncider avec la montée de lait) les sms c’est parfait. Ça fait du bien, ça ne vexe personne lorsque vous répondez deux heures après et ça aide pour stimuler votre ocytocine !

Les règles des visites :

  • Uniquement les personnes très proches
  • Des visites à peu de personne sinon ce sera à la maison une semaine ou plus plus tard
  • Des visites courtes. On reste quelques minutes, on s’extasie et on laisse tous le monde récupérer
  • On aère entre les visites. Car le parfum de votre maman peut perturber bébé

29/Mar/2024

Frein de langue court et chiropraxie

J’ai voulu écrire cet article pour aider les parents dans leurs questionnements et répondre aux inquiétudes liées à ma présence d’un frein de langue. Les freins restrictifs existent depuis toujours (même Louis XIV en possédait un) mais peu de professionnels sont formés pour les reconnaître et conseiller les parents. On les reconnaissait facilement quand l’allaitement était le moyen le plus rependu de nourrir les bébés. Avec l’avènement du lait en poudre et des biberons les bébés ont commencés à être moins diagnostiqué et la prise en charge de moins bonne qualité.

Qu’est-ce qu’un frein de langue ?

La langue doit pouvoir bouger dans tous les sens, se coller au palais pour le modeler, se placer derrière les dents pour les aligner, aller à droit ou à gauche pour ramener le mamelon vers la bouche. Plus tard, la langue jour un rôle dans développement du langage et de l’oralité, l’alimentation.

Le frein restrictif c’est quand le frein sous la langue (la bande qui relie votre langue avec votre bouche) est trop court et empêche la langue de bouger correctement. Il peut y avoir des signes anatomiques et fonctionnels.

Cela concerne entre 4-12 % des bébés (Selon les dernières recherchent avec des critères plus stricts environ 30% des bébés).1

Les recherches ont l’air de tendre à montrer qu’il existe plusieurs origines, notamment génétique.

Quelles sont les conséquences d’un frein restrictif ?

Ce que l’on sait aujourd’hui :

  • Il existe un lien entre frein et reflux Au vu du nombre d’enfant sous médicaments de type inhibiteurs de pompe à protons (inexum, oméprazol …) on peut se poser des questions.
  • Un probable lien avec les plagiocéphalies départ les liens entre la langue, la mâchoire et le crâne.

Quelles sont les symptômes ?

Il faut bien que vous compreniez que le diagnostic de frein de langue court est posé par une évaluation clinique en séance + symptômes. Votre enfant peut ne pas bien dormir ou avoir un reflux sans qu’on pose le diagnostic de frein.

Chez la maman allaitante

  • Montée de lait tardive, allaitement compliqué
  • Douleurs à la mise au sein (non ce n’est pas normal !)
  • Crevasses, mastites, engorgements à répétition, vasospasmes = bébé ne tête pas bien et donc ne vide pas les seins correctement.
  • Bébé se décroche souvent du sein pendant la tétée
  • Gros REF (Reflexe éjection fort)
  • Bébé qui tête tous le temps
  • Fatigue très forte des parents

Chez le bébé au biberon :

  • Bébé qui tête tous le temps, qui râle au biberon et/ou qui prend peu
  • Fatigue très forte des parents

Chez le bébé :

  • Reflux / Rots importants
  • N’aime pas être placé sur le ventre
  • Dort la bouche ouverte, ronfle
  • Claque la langue en buvant
  • Sommeil très compliqué (Car en respirant par la bouche le bébé inhibe son nerf vague responsable de la relaxation et du calme).
  • Refus du biberon ou de la tetine
  • Coliques très fréquentes
  • Pleure beaucoup

Beaucoup de ces signes sont communs à ceux du syndrome de Kiss (Syndrome de perturbation de la mobilité des articulations des hautes cervicales) pris en charge en chiropraxie.

L’évaluation des freins courts de langue

Les professionnels habilités à vérifier un frein de langue sont les consultantes en lactation IBCLC, les ORL, Dentistes, chiropracteurs à partir du moment où ils sont formés ce qui est mon cas.

Pour classifier les freins on utilise :

  • Questionnaires à points
  • Examen au cabinet

Que puis-je vérifier en tant que parent ?

  • Filmez ou prenez en photo la bouche de votre bébé lorsqu’il dort : Dort-il la bouche ouverte ?
  • Filmez, observez ou faites observez bébé au sein : La bouche est-elle bien collée au sein ? Le bébé ouvre-t-il en grand la bouche ? Se décroche-t-il régulièrement ?
  • Filmez ou prenez en photo la bouche de votre bébé lorsqu’il pleure : La langue est-elle plate ? En creux ? Collée en bas ou monte-t-elle ? Y a-t-il des taches blanches (résidus de lait) sur la langue ? Une cloque sur la lèvre ?

Ce sont des signes qui vous donnent une première piste pour consulter et faire vérifier le frein par un professionnel.

Quelle est la prise en charge ?

Aucune étude ne montre les conséquences à long terme. L’expérience et la tendance auraient tendance à montrer possiblement des :

  • Problématiques d’oralité
  • Problématique d’orthodontie (et risque d’échec)
  • Récidive d’un syndrome de Kiss traité

Tout dépend de l’âge du bébé, de son avancement dans la diversification et des symptômes.

La prise en charge se fait avec une conseillère en lactation si la maman allaite (et si l’allaitement en problématique), le chiro pour lever toutes les tensions sur le crâne la mâchoire et tout le corps, l’ORL et/ou le dentiste.

Pour continuer à comprendre : 

Pourquoi est-ce que la tension musculaire est si importante? – Bobby Ghaheri

 

References :

  1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=Haham+lingual
  2. http://www.theijcp.org/index.php/ijcp/article/view/246

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29/Mar/2024

Votre bébé: Le matériel essentiel … et celui qui ne l’est pas.

Choisir le matériel à acheter en attendant votre bébé peut vite devenir un vrai casse tête. Voici ici une liste des essentiels à avoir et des gadgets inutiles à laisser dans les magasins.

Le marché de l’occasion : Votre nouveau meilleur ami !

Sachez qu’il existe peu d’articles à garder pendant des années sauf … un coussin de périnatalité (que vous souhaitiez ou non allaiter) il vous servira enceinte, pour nourrir votre bébé et les enfants adorent le conserver comme coussin pour lire dans leur lit.

Alors allez y : les amis et la famille (A partir du moment où ils ont pris des produits physiologiques),  Vinted, Le boin coin, le market place de Facebook, les dépôts ventes regorgent d’articles à vendre.

Les questions à penser à poser :

  • Le matériel est-il complet, lavé, en bon état (pour la poussette surtout) et est-il aux normes ?
  • Pouvez-vous laver les housses ?
  • Avez-vous eu un accident de voiture avec le siège-auto (Vente interdite) ?

Les essentiels : Respectons la physiologie et la motricité libre des bébés.

Je vous invite à lire mon article sur la motricité libre : une affaire de bon sens pour comprendre l’intérêt pour vous de laisser votre enfant évoluer à son rythme.

Dans la chambre : Dormir et changer bébé

Le Lit : Pour un sommeil en toute tranquilité

Vous pouvez choisir un lit pour le cododo (plus facile quand vous allaitez), un lit Montessori ou un lit plus classique à barreaux. Mon conseil étant de penser à un fond escamotable pour votre dos.

Un lit parapluie si les copains/parents n’est ont pas.La nacelle si elle est fournie avec la poussette pourquoi pas mais c’est ne n’est pas indispensable.

La matelas doit être ferme. Pas d’oreiller anti tête plate, pas de couverture, pas de choses qui servent à contenir bébé dans le lit (Doomoo, Coocoonababy : Inutiles ils ne laissent aucune mobilité à l’enfant !)

Table à langer :

Ici c’est une histoire de taille. Monsieur fait 1m90 et madame 1m60 il faudra s’adapter. C’est le plus grand qui choisi une table sur laquelle il/elle est confortable et on rajoute une petite marche pour l’autre.

La Salle de bain : la toilette de bébé

Si vous avez une douche : Une baignoire pliable avec une vanne de vidage (et du coup transportable) :  L’idée c’est un modèle que vous pouvez garder, qui est assez grande pour la garder longtemps et dans lequel vous pouvez mettre un petit « transat » si vous voulez poser le bébé et avoir vos deux mains pour le laver. Testée et approuvée iciicicelle-ci

Si vous avez une baignoire : Soit la baignoire pliable avec une vanne de vidage, soit un réducteur de baignoire + un transat de bain.

Thermomètre : Facilitez-vous la vie : Un thermomètre infrarouge vous permettra de prendre la température du bain et de bébé en même temps.

En ballade : Chacun son mode de transport préféré.

Le plus pratique à mon sens est d’avoir deux moyens de transports : La poussette et le porte bébé/écharpe

La poussette :

Privilégiez la légèreté. Un cosy vide parait souvent leger. Avec un bébé de 5 kilos dedans ce n’est plus pareil. On ne laisse pas un bébé dans un cosy plus d’une heure (ils sont trop contenus et n’appréhendent pas le monde extérieur dedans). Un bébé doit être allongé à plat ou porté.

Pour moi un combo nacelle puis cosy allongeable est un bon départ. Mais … regardez dans la rue vous allez vite vous rendre compte du succès de la yoyo de BabyZen. Mon coeur va vraiment à cette poussette. Elle a un « landau » intégré qui permet d’avoir bébé allongé dès la naissance face à vous, le cosy est correct car le bébé est quand même bien intégré et elle se transforme en s canne à partir de 6 mois (Je vous dirais exactement à partir de quand vous pourrez le placer dedans). Elle bonus c’est la seule homologuée bagage cabine ! Il y en a sur le bon coin et probablement sur Vinted.

Bébé

  • Porte bébé ou écharpe : Tous trouvables d’occasion. Vous pouvez conseiller
    • En porte bébé : Manduca c’est vraiment la super marque, vous avez aussi les JPMB (PhysioCarrier).
    • En écharpe : Une chaîne Youtube pour vous familiariser
    • Un Sling :  Très pratique pour porter bébé à la maison uniquement ou sur de courtes distances car le portage est asymétrique. Cela permet de porter quand il y a besoin notamment le soir car c’est un moment compliqué vous le verrez.

A la maison : Pour s’éveiller

  • Tapis éveil assez épais pour éviter la formation de plats sur le crâne

  • Parc réglable en hauteur (votre dos vous remerciera) : De ce type (Il y en a à tous les prix peu importe vous pouvez même le fabriquer. J’aime bien le côté roulant car vous pouvez le bouger plus facilement).
  • Pour les transat toujours le même soucis, on a tendance à les laisser dedans. Alors oui c’est pratique mais pas plus qu’un tapis au sol et un bébé à portée de vue. Un chouette article à lire ici sur les transats

Toutes ses informations sont discutées ensemble lors des consultations pré-natales pour la femme enceinte et le futur papa. Pour le reste du matériel (Langes, coupe ongle … ) c’est par ici !


29/Mar/2024

 

Cette année la neige est au rendez-vous dans les Pyrénées et les Alpes et vous partez en famille profiter du bon air de la montagne. L’idée c’est de ne pas vous blesser et de passer du bon temps.

AVANT DE PARTIR : 

  • Si vous n’êtes pas très sportif : Préparez-vous 3 semaines avant de partir. Marchez plus, faites des petites séries de squat en vous brossant les dents afin de réveiller les muscles des cuisses et éviter les courbatures après une journée de raquettes.
  • Vous êtes sportif ou vous avez envie de bien vous préparer : Retrouvez ici un bon programme.

SUR PLACE : 

  • Échauffez-vous : Marchez avec vos chaussures de ski 5 min c’est déjà bien. De nouveau quelques squat en vous préparant le matin, ou des petits sauts sur place sont une bonne techniques pour ne pas se blesser. Pour les plus courageux, une petite course de 5 min.
  • Vous débutez le ski ? Prenez des cours ! Et pas avec votre conjoint ou vos amis qui même s’ils sont de bons skieurs ne remplacent pas les conseils d’un pro qui vous permet d’éviter les fautes techniques.
  • Démarrez tranquillement : Vous avez reçu la dernière Go Pro à Noël et vous rêvez de l’essayer? Patientez le temps de descendre une piste bleue ou de faire des raquettes sur du plat avant de vous lancer à l’assaut des pistes noires. N’oubliez pas que vous faites du sport.
  • Hydratez-vous ! Buvez régulièrement (idéalement un petit sac avec un camel bag) même si vous n’en ressentez pas l’envie à cause du froid. Le soleil et l’effort stressent votre corps qui libère des radicaux libres responsable du stress oxydatif lié à tout effort sportif.
  • Faites des pauses et mangez : Non une petite salade pour une journée de 4h de ski, de luge ou de raquettes n’est pas assez. Prévoyiez des fruits et des fruits secs à manger en collation toutes les 2 heures.
  • Étirez-vous : Vous avez quitté les chaussures, vous êtes douchés et ne rêvez que de la tartiflette du soir ? Il est temps de s’étirer, pour éviter de marcher en canard le lendemain.  Retrouvez ici le programme que je préconise (faites la partie droite)

 


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29/Mar/2024

La motricité libre : Qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit de comprendre comprendre comment et pourquoi laisser son enfant évoluer à son propre rythme lui permet de bien grandir,  en l’accompagnant dans la découverte de son environnement et dans ses apprentissages. L’idée n’est pas de culpabiliser, on ne vous demande pas d’être un parent parfait.  Les origines de cette idée : Laisser l’enfant évoluer à son rythme Emmi Piklet, pédiatre hongroise du début du 20em siècle, observait les enfants lors de leur croissance et comprit que les enfants n’avaient pas besoin de l’intervention des adultes pour apprendre à bouger, à interagir avec l’extérieur puis à marcher. Elle eut l’idée de laisser les enfants bouger, évoluer à leur rythme au sein d’une pouponnière qu’elle dirigeait. Elle confirma ses hypothèses auprès de centaines d’enfants. Ces travaux sont aujourd’hui une reférence, mais dans un monde consumériste, il existe toujours des industriels pour vous vendre l’idée qu’avec de nombreux objets, votre enfant évoluera plus vite. Pourquoi préférer la motricité libre ? Votre enfant a besoin de se muscler et d’évoluer pas à pas.   Apprendre à marcher peut se comparer à construire une maison : il faut de bonnes fondations pour passer à l’étape suivante : construire les murs. Si vous « forcez » votre bébé à faire des choses qu’il n’est pas encore capable de faire seul, vous donnerez des informations trop avancées au cerveau.

Les différentes étapes de la marche

 Cette progression dépend de plusieurs facteurs :
  • La maturité du cerveau : chaque personne est unique et a son propre rythme !
  • De la « tonicité de l’enfant : Certains bébé seront plus demandeurs, plus à l’aise … Il suffit de les observer.
  • Des experiences de motricité : plus l’enfant est face à une même bonne situation, plus le schéma moteur positif est renforcé. De même lorsque l’on commet des erreurs.
  • De l’attitude des personnes qui entourent l’enfant : l’envie de faire avancer plus vite l’enfant, de le voir marcher…
Vous n’avez pas appris à faire des roues sur votre vélo avant de savoir en faire sans les petites roues ? Pour votre enfant, c’est la même chose.
Alors comment s’y prend on ? Il ne s’agit pas de tout jeter à la poubelle (chaises hautes, transat …), mais d’en limiter l’utilisation pour le bien être de votre petit bout. Je n’aime pas conseiller l’arrêt total des choses qui vont font plaisir, mais pour le cerveau tout neuf de votre enfant, il est important de faire attention.

LES CHOSES A LIMITER : 

  • Les transats, les poufs (cooconababy, doomoo, etc) : On évite de les y placer plus de 30 minutes par jour dedans. Même si c’est pratique et que cela permet d’avoir votre bébé avec vous, cette position en legère flexion n’est pas adaptée. Votre nourrisson a besoin d’être placé à plat, sans coussin. Il pourra gigotter librement.
  • On ne cale pas bébé avec des coussins assis : Essayez de ne pas projeter votre désir d’adulte (« « ha » ce serait bien d’avoir un support quand je suis assis(e) ») et celui de votre enfant : oui vous rêvez de faire la sieste dans un transat géant, votre enfant est mieux allongé.
  • Encourager votre enfant à faire des choses qu’il n’est pas capable de faire seul : se mettre assis, marcher. Le système nerveux se développe par étape.
  • Oubliez le trotteur et les youpala, les tables d’éveil bébé debout « coincé » : Tous les professionnels de la Santé vous le diront : ces objets ne sont pas du tout bons pour la croissance et l’apprentissage de la marche de votre enfant, le pied ne se déroule pas correctement, etc…

ESSAYONS PLUTÔT CECI :

  • Stimulons les mouvements de bébé dans tous les sens : Changez régulièrement bébé tête bêche dans son lit : il vous cherche des yeux, cela permet de le faire à droite comme à gauche. De même si vous avez un mobile central, des peluches, un jouet musical, orientez-les alternativement des deux côtés du berceau. Pensez aussi à changer les perspectives visuelles de votre enfant en ne plaçant pas systématiquement les arches au-dessus de lui, afin qu’il apprenne à muscler sa vision.
  • Laissons bébé pied nu le plus possible : Il pouvoir prendre des appuis fermes.
  • Accompagnons bébé dans ses apprentissages : La motricité libre, cela ne veut pas dire que vous ne pouvez pas stimuler votre bébé pour lui montrer le chemin, au contraire. Sur le dos, par exemple, vous pouvez approcher son pied de sa bouche afin qu’il prenne conscience des mouvements, de son corps.
  • Accompagnons bébé à bouger seul : Plaçons bébé sur le ventre : Lorsque bébé sait se retourner (ne focalisez pas sur le calendrier) vous pouvez le placer sur le ventre. Cette position permet à bébé de renforcer ses muscles du dos et limite les risques de plagiocéphalie (aplatissement du crâne aggravé en position allongé sur le dos).
  • Laissons-le explorer le monde : Lorsque c’est possible pour vous, sortez-le du parc. Cela ne veut pas dire ne pas s’occuper de lui, mais lui permettre de découvrir un environnement nouveau. Aider bébé à découvrir le monde et à faire pleins d’expérience est une bonne chose également : faites-lui goûter, toucher, voir.
  • Bébé va marcher, ne vous inquiétez pas : Peu importe que votre petit bout marche plus tôt que celui de votre voisine, il a son rythme a lui.
  • Laissez-le faire des chutes, se relever seul, trouver son chemin : Cela forge sa confiance en lui, et renforce sa capacité en l’idée qu’il est capable de faire.
ET LA CHIRO DANS TOUT CA ? Le rôle du chiropracteur est d’évaluer le bon développement moteur de l’enfant, et de faire des liens avec son système nerveux, articulaire et musculaire. Les apprentissages peuvent parfois être gênés par des troubles posturaux comme les torticolis, les restrictions de mobilité, les troubles posturaux (bébé tourne toujours la tête du même côté, ne semble pas à l’aise sur le dos ou sur le ventre, pleure beaucoup par exemple), une naissance compliquée (césarienne, forceps, cuillères …) Avec douceur, le chiropracteur pratique des stimulations et des ajustements articulaires, musculaires et nerveux permettant au corps de fonctionner librement. Ainsi bébé sera libre de grandir librement, pourra marcher et se développer sur de bonnes bases.   A LIRE : 
  • « Se mouvoir en liberté dès le premier âge » Emmi Pikler –  www.pikler.fr
  • www.michele-forestier.fr/probleme-marche-bebe
  • www.journalpsychomotricienne.fr : Un blog d’une maman psychomotricienne avec beaucoup de conseils
  • www.lecahier.com/bebecie-6-avantages-a-inscrire-votre-bebe-a-un-cours-de-motricite : Fauve donne son retour de maman sur un cours de motricité avec une chiropraticienne.
  • www.famille-epanouie.fr/motricite-libre
 

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